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Sensible aux nouveaux défis environnementaux, l’IMSG s’engage à réduire son empreinte écologique

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05/08/2020

Le réchauffement climatique de la planète est devenu une préoccupation majeure. Toute organisation a désormais un rôle à jouer dans la protection de l’environnement, et nombreux sont les jeunes talents mettent désormais un point d’honneur à intégrer des sociétés qui considèrent que la protection de l’environnement fait partie de leurs priorités. Ainsi, l’IMSG a rédigé une charte écologique à destination de ses étudiants et collaborateurs afin de réduire, autant que possible, son empreinte écologique.

 

1) Économie de papier

Comme le souligne l’ADEME, le numérique n’a pas diminué la consommation de papier alors qu’il représente aujourd’hui 75% des déchets de bureau. L’étude réalisée démontre que 25% des documents sont jetés 5 minutes après leur impression et que 16 % des impressions ne sont jamais lues. L’IMSG s’est par conséquent fixée les objectifs suivants :

  • Réduction de la communication papier en utilisant le numérique.
  • Choix d’un grammage adapté et d’un papier plus respectueux de l’environnement (labels écologiques fiables).
  • Sélection rigoureuse des quantités et éléments à imprimer : suppression des publicités, photos, éléments d’interface de page web.
  • Optimisation des impressions en recto-verso et/ou de plusieurs pages sur une même feuille.

 

2) Tri sélectif

Le papier peut se recycler jusqu’à 7 fois. Les déchets de papier de bureau sont souvent recyclables en papier de qualité dont les caractéristiques sont équivalentes à celles du papier issu de fibres vierges. Le recyclage des papiers évite l’émission de 390 000 tonnes de CO2 par an, soit les émissions annuelles de 200 000 voitures.

L’IMSG réalise par conséquent un tri rigoureux de ses déchets (papier, plastique, verre, carton), dans les bureaux administratifs ainsi que dans les salles de classe de l’école. Des poubelles adaptées à chaque type de déchets sont prévues à cet effet, accompagnées de consignes de tri.

 

3) Réduction de la consommation énergétique du numérique

Le numérique représente 12% de la consommation électrique mondiale. Si nous mettions tous les appareils numériques du monde sur une balance, ils pèseraient autant que 179 millions de voitures. Une telle masse de produits connectés génère de manière inéluctable un impact non-négligeable pour notre planète. En effet d’après le cabinet GreenIT, au cours de l’année 2019, l’empreinte environnementale du numérique mondial s’élèvait à 6.800 TWh d’énergie consommée, 1.400 millions de tonnes de gaz à effet de serre émis, 7,8 millions de m3 d’eau douce utilisés… Cela représente respectivement 82 millions de radiateurs électriques allumés en permanence, 116 millions de tours du monde en voiture, et 3,6 milliards de douches. Il devient par conséquent impératif de limiter cette consommation, c’est pourquoi l’IMSG s’engage à poursuivre les missions suivantes :

  • Réglage des équipements informatiques en mode « économie d’énergie ».
  • Extinction des outils bureautiques au-delà d’une heure d’inactivité.
  • Limitation des programmes ou onglets ouverts et inutilisés.
  • Désactivation des fonctions GPS, Wi-Fi, Bluetooth des téléphones portables et tablettes en-dehors de leur utilisation.

 

4) Collecte des cartouches d’encre et de toner vides

Avant même d’être créée, une cartouche peut se révéler néfaste pour l’environnement. En effet, lorsqu’une cartouche laser est construite, près de 3 litres de pétrole seront nécessaires à la conception, générant près de 4,8 kilos de CO2 par unité. La poudre de toner contenue dans un consommable de 1500 pages génère à elle seule 3,2 kilos de CO2. Même vide, un consommable continue de provoquer de sérieux dégâts si elle est tout bonnement jetée, polluant ainsi la terre et les nappes phréatiques.

Pour cette raison, l’IMSG collabore avec la société Devillard, fournisseur des solutions d’impression, qui assure un service de collecte, de recyclage et de dépollution des cartouches d’encre et de toner usagées.

 

5) Limitation de l’impact écologique du numérique

L’usage d’Internet est devenu incontournable dans les activités de bureau. Malgré son aspect immatériel, son usage génère des impacts environnementaux bien réels. Parmi les émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique, 25% sont dues aux Data Centers, 28% aux infrastructures, et 47% aux équipements des consommateurs. Dans ce domaine aussi, l’IMSG s’engage à les réduire au maximum :

  • Choix à bon escient des destinataires.
  • Limitation de l’usage systématique de la fonction « répondre à tous ».
  • Suppression des pièces jointes dans les messages de réponse.

 

6) Économie de l’éclairage

L’économie de l’éclairage induit avant toute chose une réduction des coûts de l’entreprise, son optimisation pouvant entraîner jusqu’à 70% de dépenses en moins sur ce poste. Elle permet également à l’entreprise de réduire son empreinte écologique, l’électricité étant produite à partir de l’énergie nucléaire, qui émet de nombreux déchets radioactifs. Dans ce cadre, l’IMSG bénéficie de la qualité infrastructurelle du Campus Biotech :

  • Extinction automatique des lumières dans les bureaux et salles de réunion après 15 minutes d’inactivité.
  • Annulation de l’éclairage automatique dès lors que la luminosité naturelle est bonne.
  • Recyclage des lampes dysfonctionnelles.

 

7) Limitation de l’usage de la climatisation

Les systèmes de climatisation sont très gourmands en électricité et rejettent des fluides frigorigènes, responsables de l’augmentation des gaz à effet de serre. Afin de répondre à cette problématique, le Campus Biotech a mis en place, dans l’intégralité des bureaux administratifs et salles de classe de l’IMSG, un système de climatisation intelligent dont la mise en fonction et l’arrêt sont automatisés selon les besoins en rafraichissement nécessaires.

 

8) Économie de l’eau

Une organisation regroupant une centaine d’individus consomme 2 000 à 5 000 m3 d’eau par an. Un employé de bureau (par conséquent un étudiant également) consomme 10 à 30 litres par jour (hors climatisation et restauration). Le Campus Biotech a ainsi mis en place des économiseurs d’eau dans les toilettes, bénéficiant aux collaborateurs et étudiants de l’IMSG.

 

9) Limitation de l’empreinte carbone lié aux déplacements motorisés

Les transports représentent le premier secteur émetteur en Europe, produisant près de 30% des émissions de gaz à effet de serre, dont 95% sont attribuables au trafic routier. L’IMSG limite ainsi les déplacements de ses collaborateurs en voiture, que ce soit pour les trajets domicile-travail ou les déplacements professionnels, favorisant le télétravail et les visio-conférences ainsi que la mobilité douce. Les émissions de CO2 associées au transport sont donc limitées, outre le bien-être des collaborateurs qui se voit amélioré.

 

10) Priorisation de la production locale et des circuits courts

L’importation de produits a un impact fort dans l’émission mondiale de gaz à effet de serre (faible traçabilité de l’empreinte écologique générée par la production étrangère, transport, etc..). Ainsi, l’IMSG priorise la collaboration avec des fournisseurs locaux (de Suisse et plus particulièrement de Genève) afin de limiter les transports de produits/ services. Elle promeut par la même occasion la création de richesses et d’emplois sur le territoire helvétique.


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